Située à l'Espace Terre de Siagne, chemin Alain Martin, la médiathèque a ouvert ses portes le 20 janvier dernier. En savoir +
Etude du Vallon des Vallons
Le bureau d’études SUEZ, mandaté par le SMIAGE pour la réalisation d’une étude de stratégie de restauration des cours d’eau et de lutte contre les inondations, a besoin de vos retours d’expérience concernant le Vallon des Vallons ! En savoir +
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Le Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S), en partenariat avec l’accueil de loisirs de Saint-Cézaire-sur-Siagne, recherche des bénévoles retraités pour participer à des ateliers intergénérationnels avec des enfants âgés de 6 à 12 ans.
Ces moments de partage auront lieu les mercredis après-midi de 14h à 16h, du 23 avril au 2 juillet 2025, à raison de 2 bénévoles par séance.
👉 Aucune compétence particulière n’est requise : votre présence, votre bienveillance et votre envie d’échanger avec les enfants suffisent !
Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à nous contacter :
Dans le cadre du projet d'aménagement et d'embellissement de la place du village le chantier va débuter :
👉 le lundi 10 février et se poursuivra (sauf aléas) jusque fin avril
La place sera donc fermée à la circulation et au stationnement durant la période des travaux.
Le marché du mardi et du samedi sera temporairement déplacé sur la Placette des Ormeaux, Place Maure si nécessaire, devant la mairie et Boulevard Courmes...
Pour rappel ces travaux consistent en la réfection totale du sol, l'éclairage, l'installation de bornes électriques foraines, de bornes escamotables pour un accès sécurisé, l'installation de mobilier urbain...
Quelques désagréments il est vrai, avant de retrouver notre place encore plus belle !!
Merci de votre compréhension
L'arrêté de catastrophe naturelle pour l'épisode pluvieux des 26 & 27 octobre 2024 vient de paraître au journal officiel
La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle pour la période entre le mercredi 16 et dimanche 20 octobre 2024 Vous trouverez ci-dessous l'article du Journal Officiel:
Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement d'un projet ambitieux pour notre commune : la restauration entière de notre église. Les œuvres d'art, véritables témoins de notre histoire et de notre patrimoine, nécessitent aujourd'hui une préservation afin de les transmettre aux générations futures.
La Mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne, en partenariat avec le Fonds Jacques Martel, s'engage pleinement dans cette initiative de mécénat, et nous souhaitons mobiliser tous les habitants pour soutenir ce projet.
👉Pourquoi contribuer ?
Chaque don, quel que soit son montant, est une aide précieuse pour restaurer et embellir notre église. Grâce à votre soutien, nous pourrons redonner vie à ces vitraux et offrir à notre commune un lieu encore plus beau, chargé de sens et d’histoire.
👉Avantages fiscaux
En plus de faire un geste pour notre patrimoine, sachez que vos dons sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers et 60 % pour les entreprises. Une belle opportunité de conjuguer générosité et avantage fiscal !
Nous comptons sur votre générosité pour faire de ce projet une réalité. Ensemble, préservons notre héritage et continuons à embellir notre commune !
Un grand merci pour votre précieux soutien !
Vous avez entre 16 et 25 ans ?
Vous souhaitez vous impliquer dans la vie citoyenne ?
Les missions de service civique sont faites pour vous !
Pendant 6 à 9 mois, au sein de la cantine, de l’école ou de la médiathèque, vous contribuerez à la lutte contre le gaspillage alimentaire, à des animations autour de la lecture, ainsi qu’à l’éducation aux médias.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour plus d'informations:
Le Conservatoire Départemental de Musique dispense des cours de musique pendant l'année scolaire après la classe ainsi que les mercredis et samedis dans toute la zone du moyen et haut pays niçois. Les cours sont ouverts aux enfants et aux adultes, assurés par des professeurs diplômés. Possibilité de prêt d'instruments. Il assure également une initiation musicale par la mise en place de jardins musicaux pour les moins de 6 ans et propose aussi des concerts de professeurs et des auditions publiques d'élèves.
La mairie est partenaire du Conservatoire Départemental depuis sa création et contribue financièrement chaque année à l'inscription des élèves de la commune, permettant de réduire les frais pour les familles.
Ci-dessous, le très beau concert des 30 ans du Conservatoire départemental a eu lieu le 19 avril 2015.
La Médiathèque municipale Simone Raybaud est ouverte !
Jessica VIT, bibliothécaire, Lauriane GATE et l'équipe de bénévoles vous accueillent à la médiathèque municipale Simone Raybaud.
Espace Terre de Siagne, chemin Alain Martin, 06530 SAINT-CÉZAIRE-SUR-SIAGNE Tel: 04 93 09 42 00 - Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La médiathèque municipale Simone Raybaud ouvre ses portes :
le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h
le mercredi de 10h à 18h
le vendredi de 14h à 18h
le samedi de 10h à 18h
Tout au long de l'année, la médiathèque propose de nombreuses animations, pour adultes et enfants (ateliers créatifs, calligraphie, ...). Elle organise également chaque année la journée de bébés-lecteurs : "Des histoires dans mon biberon".
L'inscription est gratuite :
Médiathèque
Documents à fournir : attestation de domicile, carte d'identité. Pour l'inscription, les mineurs doivent être accompagnés d’un parent.
Fonds : La médiathèque bénéficie d’un budget pour les acquisitions. Elle travaille en partenariat avec la médiathèque départementale de Nice (Bibliobus, musibus, vidéobus, ludibus). Elle accepte les dons de documents (Livres et CD dans un état impeccable uniquement ou présentant un intérêt spécifique). Le catalogue est mis en ligne (Consultable sur le site de la bibliothèque).
Conditions de prêt : Prêt de livres et de CD gratuit. 6 livres, 5 CD pour 3 semaines et 1 DVD par famille pour 1 semaine. Revues consultables sur place et en prêt.
Accès internet : un poste informatique est réservé au public : usage libre et gratuit sur présentation d'une pièce d'identité.
De la Bibliothèque à la Médiathèque - La création d'un Programme Culturel, Scientifique, Educatif et Social.
La volonté politique de créer un centre culturel polyvalent, véritable tiers-lieu de la commune, a mis en évidence la place de la bibliothèque municipale à l’Espace Terre de Siagne.
A cette occasion, la bibliothèque municipale devient la Médiathèque municipale Simone Raybaud.
La commune a fait le choix de soutenir cette nouvelle orientation culturelle en établissant un Programme Culturel, Scientifique, Educatif et Social afin d’y intégrer les nouveaux usages de la médiathèque.
Le territoire de la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne a livré beaucoup de traces montrant une présence humaine à l'époque préhistorique, sous la forme de sépultures pour les plus anciennes et d'habitats, fortifiés ou non, pour les plus récentes. Ce territoire est ainsi connu pour appartenir à l'un des secteurs de France recélant une des plus fortes concentrations de tombes mégalithiques. Celles-ci, principalement des dolmens, remontent au néolithique ou au chalcolithique (début de l'Age du Bronze). Parmi les habitats non fortifiés, on dénombre essentiellement des grottes ou abris sous roche (grotte de la Baume, grotte du Guano…) ; à la même époque, d'autres cavités, principalement des avens, ont été utilisées comme lieux funéraires (aven du Trou Camatte). Les habitats fortifiés recensés (enceintes de Camp Long, de Colle Basse…) sont construits en pierre sèche et caractéristiques de l'Age du Fer, mais certains perdurent durant l'époque romaine, voire le haut Moyen Age.
L'Antiquité romaine
Durant l'Antiquité romaine, une occupation humaine est abondamment attestée un peu partout sur le plateau et les collines qui le dominent au nord, par la découverte de fragments de céramique ou de tombes sous tegulae (grandes tuiles plates). Cet habitat, dispersé, est celui d'une société presque exclusivement rurale. Il faut cependant noter la présence d'une famille d'origine aristocratique, vraisemblablement liée à la cité de Fréjus, qui a laissé sa trace sous la forme d'un sarcophage portant une inscription funéraire.
Le Moyen Age
Après un haut Moyen Age resté, comme dans toute la région, très discret à la fois dans les textes et sur le terrain, les sources d'archives signalent, au plus tard en 1113, l'existence d'une église, ce qui suppose alors la présence sur ce territoire d'une population d'importance non négligeable. Cette église est dédiée à saint Césaire, qui a été moine au monastère de Lérins avant de devenir évêque d'Arles. Au cours du XIIe siècle, l'abbé de Lérins et l'évêque d'Antibes s'en disputent la possession ; elle finit par échoir à l'évêque et, après lui, au chapitre cathédral.
Dans le courant de la première moitié du XIIe siècle, un aristocrate, qui a très probablement construit son château non loin de l'église, lui donne le nom de celle-ci et l'adopte lui-même comme patronyme ; c'est ainsi que naissent le fief, puis le village, de Saint-Cézaire. Ce château n'est pas localisé précisément, mais se dressait vraisemblablement au cœur de la partie la plus ancienne du village actuel. Les droits sur la seigneurie tombent ensuite entre plusieurs mains et, vers le milieu ou la deuxième moitié du XIIIe siècle, l'un de ces coseigneurs érige un second château ; celui-ci est conservé et abrite aujourd'hui la mairie.
Peut-être dès le XIIe siècle ou au plus tard dans la première moitié du XIIIe, la population a été regroupée auprès du château, en développant un village. On ne sait pas si celui-ci a été dès l'origine enfermé dans une enceinte ; c'est au moins le cas au XIVe siècle. Par la suite, durant cette période difficile de tous les points de vue qu'est l'extrême fin du Moyen Age, le village de Saint-Cézaire comme tous ceux de la région voit sa population décliner, sans être cependant totalement déserté, contrairement à certaines agglomérations voisines, telles Cabris. C'est ainsi qu'au sortir du gros de la crise, en 1471, on y dénombre encore 16 "maisons habitées".
Comme dans toute la région, le rassemblement de la population pour constituer le village a très rapidement fait disparaître toute trace de l'habitat dispersé ancien. Dès lors, il est évident qu'une part du territoire – qui n'était donc plus habité – a été destinée à la culture mais aussi à l'élevage, mais l'on est très peu renseigné pour cette époque dans ce domaine.
L'époque moderne
Malgré l'impact des Guerres de Religion, la démographie et l'économie de Saint-Cézaire se redressent dès la fin du XVIe siècle. Après plusieurs décennies d'absence ou d'insuffisance d'entretien, les maisons sont à reconstruire. C'est ce qui est fait, en les modernisant : les nouvelles maisons sont toutes maçonnées à la chaux ; elles s'élèvent sur plusieurs niveaux, desservis par un escalier intérieur. Le village commence ainsi à prendre un aspect proche de celui que présente aujourd'hui sa partie la plus ancienne, entre la mairie et le bord du plateau. On y compte déjà 100 maisons en 1608 et à peu près autant en 1698, date à laquelle elles abritent 162 familles (soit dix fois plus que deux siècles auparavant). Du fait de ce développement et du fait aussi d'une certaine période de sécurité qui se met en place après la fin des Guerres de Religion (rappelons que l'Edit de Nantes est publié en 1598), certaines constructions commencent à apparaître hors de l'enceinte médiévale, à l'est de celle-ci, en bordure du plateau, et ce dès le début du XVIIe siècle. Dans les premières décennies du XVIIIe siècle, la population continue à augmenter et elle atteint les 275 familles en 1728 ; c'est l'époque où vient d'être construite l'église actuelle, remplaçant l'édifice médiéval. En 1765, ce sont 1026 Saint-Cézariens qui occupent 165 maisons (soit six personnes, c'est-à-dire un ou deux couples et leurs enfants, par maison).
C'est à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, par deux cartes anciennes essentiellement, que l'on commence à mieux connaître la façon dont était exploité le territoire de la commune. Même si ces cartes n'indiquent pas de façon très fine ce qu'a été l'exploitation du sol à cette époque, elles s'accordent pour montrer qu'en cette seconde moitié du XVIIIe siècle, une nouvelle forme d'habitat dispersé s'est largement diffusée sur l'ensemble du territoire. D'ailleurs, le cadastre de 1819, qui dresse un état des lieux détaillé, figure sur tout le plateau qui représente la majeure partie du territoire communal, des zones boisées plus ou moins étendues interrompues par endroits de vastes zones de parcelles cultivées ; sur ces dernières sont réparties de nombreuses constructions (bastides, cabanons, bergeries et simples enclos). Faute de disposer pour l'instant d'études plus poussées, on peut proposer que ce nouvel habitat dispersé se soit implanté, peut-être vers la seconde moitié du XVIIe siècle, plus probablement au début ou au cours du XVIIIe.
L'époque contemporaine
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le chiffre de population évolue lentement, en passant de 1099 habitants en 1793 à 1486 habitants en 1851. Dans ce contexte, dès le tout début du XIXe siècle, de nouvelles maisons apparaissent dans l'agglomération, principalement situées à l'est de la nouvelle église paroissiale, dans un quartier dont l'urbanisation avait été prévue dès la fin de l'Ancien Régime.
Durant la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe, le chiffre de population diminue d'abord lentement jusqu'en 1906 où il est de 1240 habitants, puis beaucoup plus rapidement puisqu'on ne compte plus que 1043 habitants en 1911, 754 habitants en 1921, 680 habitants en 1926. Ce déclin démographique s'explique vraisemblablement en partie par l'attrait des industries alors développées à Grasse, mais il est bien sûr accentué par les décès qui surviennent lors de la guerre de 1914/18. Néanmoins, durant cette période, les revenus liés à l'exploitation de l'olivier, accumulés dans les décennies précédentes, sont investis dans la création de deux nouvelles zones urbaines, l'une au nord du village médiéval, l'autre à l'est. Les familles aisées cherchent ainsi à délaisser le secteur le plus ancien de l'agglomération au parcellaire exigu pour occuper des quartiers neufs où l'urbanisme est plus aéré et leur donne la possibilité de disposer de jardins au pied des façades opposées à la rue. Dans le même temps, on assiste à une forte décadence de l'activité agricole, qui entraîne un abandon progressif de beaucoup de parcelles jusque là cultivées et de la plupart des constructions destinées à l'élevage.
Après la guerre de 1914, le redémarrage démographique est extrêmement lent. Il n'a pas encore eu lieu en 1946 (669 habitants) et ne s'amorce que très timidement à partir des années 60 (809 habitants en 1968). Il s'accélère en revanche nettement à partir des années 80 (1578 habitants en 1982, premier dépassement du chiffre maximal antérieur : 1486 habitants en 1851). Mais ce renouveau se trouve accompagné du choix d'une toute nouvelle forme d'habitat. On ne cherche plus à résider dans l'agglomération mais à construire sa maison au centre d'une parcelle de terrain qui puisse constituer autour d'elle un jardin d'agrément. C'est ainsi que l'extension du village s'interrompt pour laisser apparaître dans les zones anciennement cultivées, proches ou éloignées de l'agglomération, des villas isolées, installées sur des parcelles de surface de plus en plus réduite.
Jean-Claude Poteur
Découvrez ci-dessous le patrimoine bâti de notre commune avec cette visite guidée !
Images en cours de mise à jour
1 - PORTE DE LA TOUR
Probablement construite au 12ème siècle, refortifiée au 14ème siècle, elle est l'une des deux entrées qui, une fois fermées, protégeaient le village médiéval.
2 - CHAPELLE SAINT BLAISE
Mentionnée pour la première fois dans un texte de 1605, elle fut utilisée par les Pénitents. Elle fut l’église de la Paroisse.
3 - ANCIEN HOTEL DE VILLE
Maison particulière depuis 1793, elle aurait également servi d'hôpital.
4 - PLACE DE LA LIBERTE
Dite aussi Place Vieille. Un marronnier, symbole de la Liberté, fut planté au moment de la Révolution de 1848.
5 - PLACE DU POINT DE VUE
Domine les Gorges de la Siagne (-300m) qui forment la frontière naturelle entre les Alpes-Maritimes et le Var. Elle offre un superbe panorama avec, du sud au nord, le massif de l’Estérel, la baie de Saint-Tropez et le cap Camarat, les villages de Montauroux et de Mons, les Préalpes. Table d'orientation en lave actualisée en 2017.
6 - CHAPELLE NOTRE DAME DE MISERICORDE
Située au 29 de la rue de Saint Ferréol, à côté d'un hôpital, elle fut fondée par 2 prêtres, les frères Raybaud par un acte en 1650. Elle est une maison privée depuis la Révolution.
7 - PORTE DE SAINT-FERRÉOL DITE PORTE ROMAINE
Vestige des remparts, 14ème siècle.
8 - PORTE DE MONS - RUE DU PORTAIL
9 - HOTEL DE VILLENEUVE - MAIRIE
Ancien château seigneurial -14ème siècle- remanié au cours des âges. Il fut toujours habité, successivement par les familles d’Esclapon, de Villeneuve et Cresp. Antoine Cresp de Saint-Cézaire se distingua au côté de son oncle l’amiral de Grasse à la bataille de Chesapeake durant la guerre d'lndépendance des Etats-Unis d'Amérique. L'entrée principale était du côté de la rue de la Liberté. On peut voir les restes d’un bel encadrement de porte au 1er étage. A l’intérieur au rez-de-chaussée, la salle des mariages, ancienne citerne et la salle des meurtrières.
10 - RUE DE LA LIBERTÉ
Appelé anciennement "le Percement", le rempart formé par les maisons a été percé vers 1900 afin de permettre aux voitures d’entrer dans le village médiéval.
11 - LA FONTAINE AUX MULETS
L’eau coula dans cette fontaine pour la première fois dans le village en 1868 grâce au docteur Maure et à Lord Brougham qui découvrit et lança Cannes au 19ème siècle. Le nom de la fontaine évoque les mulets qui venaient s'y désaltérer après être remontés de la Siagne.
12 - EGLISE SAINT CESAIRE
Construite début 18ème siècle, elle fut consacrée sous le vocable de Saint Césaire en 1722 par Mr Mesgrini. L'édifice est constitué d’une nef unique de quatre travées, couvertes d'une voûte d'arête reposant sur d’épais piliers avec contreforts. L'abside semi-circulaire est voûtée en cul de four. Le mobilier est remarquable et comprend en particulier : l’autel en bois doré à la feuille daté de 1741, plusieurs tableaux inscrits au mobilier historique, une chaire du 18eme siècle.
13 - EGLISE NOTRE-DAME DE SARDAIGNE
Edifiée au début du 13ème siècle, elle fut l’église paroissiale. Elle est inscrite aux monuments historiques. Une nef unique voutée en berceau brisé avec trois travées et une abside en cul de four. Les supports des arcs doubleaux sont constitués de piliers ronds engagés, surmontés de chapiteaux cubiques. La porte actuelle, dans le mur de façade qui date du 19ème siècle, a remplacé les deux portes latérales initiales dont on voit la trace. Deux bustes reliquaires du 17ème siècle, Sainte Victoire à gauche et Saint Césaire à droite et, derrière l'autel, la statue de Notre-Dame de Sardaigne du l8ème siècle. A remarquer à gauche dans le fond la pierre de l’autel et le baptistère.
14 - LE SARCOPHAGE
Gallo-romain, datant du 3ème siècle, il fut découvert au début du 19ème siècle au Vallon. Transporté aux puits du Plan, il servit d’abreuvoir pendant une centaine d' années. En calcaire jurassique de la région et richement décoré de cartouches, il constitue un précieux témoignage du séjour des Romains qui laissèrent l’habitude de faire des réserves de blé, de vin et d'huile. Ce sarcophage contenait les cendres de Marcus Octavius Népos, qui mourut le jour de ses 18 ans au moment où il allait rentrer dans une école militaire.
15 - CHATEAU D’EAU PLACE DU PRADON
16 - FACADE RUE DU CHATEAU D’EAU
Façade en trompe l'œil datant de 1848 et restaurée en 2014
17 - HOTELLERIE DU PARC
Appelée jusqu'en 1940 Maison Courmes du nom de l’épouse du Dr Maure, Maire de Saint-Cézaire de 1830 à 1880 et Président du Conseil départemental du Var. Par ses relations et ses amitiés, le docteur avait fait de sa maison un lieu de rendez-vous du monde politique et littéraire : Adolphe Tiers, président de la République, Tocqueville, ministre des affaires étrangères, Prosper Mérimée et Georges Sand, romanciers, Lord Brougham, Chancelier d'Angleterre, Victor Cousin, philosophe, François Arago, scientifique.
18 - JARDIN PUBLIC
Edifié sur une partie de l'ancienne propriété Courmes, il porte le nom de François Laugier, maire de Saint-Cézaire de 1935 à 1971.
19 - LAVOIR
Belle construction en pierre datant de l’arrivée de l’eau en 1868
20 - PLACE MAURE
Lieu de rencontre des boulistes. Au fond de la place se trouve le monument aux Morts.
21 - LA MAISON JAUNE « LES TILLEULS »
Située au 4 rue Arnaud, cette maison de même style que les maisons "mexicaines" de Barcelonnette fut construite au début du 20ème siècle par un Saint-Cézarien ayant fait fortune en Russie.
A VOIR AUSSI en extérieur du village
LES PUITS DE LA VIERGE
Ce remarquable ensemble se situe en contrebas de l’école au niveau du Plan. Longtemps appelés "Puits romains", ils furent baptisés puits de la Vierge au moment de la construction de la colonne dédiée à la Vierge durant la mission de 1865. Leur construction se fit à partir du 16ème siècle, probablement sur les vestiges datant de l'occupation romaine. Deux puits datent du 19ème. Quatre puits sont couverts d'une voûte hémisphérique et devaient être réservés à la consommation humaine, tandis que les cinq autres, entourés d’auges et équipés de crochets dans la pierre, étaient destinés aux animaux.
Travaux d'aménagement du site réalisés durant l'automne/hiver 2024/2025
LA GROTTE DE SAINT-CEZAIRE
Découverte au début du 20ème siècle au hasard d'un coup de pioche en défrichant un champ, la grotte s’enfonce à près de 50 mètres (partie aménagée) sur un parcours de 200 mètres. Elle est remarquable par la variété de ses concrétions et par son extraordinaire coloration rouge savamment mise en valeur par un éclairage approprié.
LE BÉLIER HYDRAULIQUE
Construit dans la 2ème partie du XIXème siècle sur le canal de la Siagne, il permettait l'adduction mécanique d'eau au village.
CHAPELLE SAINT SATURNIN
XVème siècle.
CHAPELLE SAINT FERRÉOL
XVIème siècle.
CHATEAU DE LA SIAGNE
LAVOIR DES VEYANS
La Siagne
La Siagne, fleuve côtier, prend ses sources (3 sources vauclusiennes) au pied de l’Audibergue, sur les hauteurs d’Escragnolles. Elle a de nombreux petits affluents. Sauvage dans sa partie Saint-Cézarienne, elle s’assagit avant de se jeter dans la Méditerranée. Elle jouit d’une grande biodiversité, avec ses espèces protégées comme le grand rhinolophe (chauve-souris). Elle est classée en zone Natura 2000 et marque la frontière entre les départements des Alpes-Maritimes et du Var. Sur ses rives se trouvent des vestiges de papeteries, moulins, …
Les restanques (du provençal « restanco ») sont constitutives du paysage provençal. Elles permettaient d’aménager en zones cultivables le terrain escarpé ou pentu et d’utiliser pour les murets les nombreuses pierres extraites du terrain, empêchant le glissement des terres.
Ils s’insèrent dans le patrimoine naturel et bâti. Technique ancestrale et millénaire d’assemblage des pierres sans mortier ni ciment, elle permet de délimiter les chemins et les parcelles.
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